samedi 22 mars 2014

Ma wish-list [qui sera mise à jour régulièrement si je peux]


1/ Etant une grande fan de la marque TAAJ, tous leurs produits me plaisent. Mais j'ai pu en tester certains déjà. Donc un test de produit peut me suffir, je n'achèterais qu'une fois séduite par le produit.

2/ Sur les conseils beauté de notre chère Cicirena, j'aimerais aussi testé le FDT Bourgeois "1.2.3 Perfect". Sauf que pas moyen de le trouver par chez moi.

3/ Ayant testé la nouvelle CC crème de La Roche-Posay, j'ai vraiment été séduite. Elle se fond sur ma peau, elle unifie vraiment mon teint (ce qui n'est pas le cas pour certains BB crème que j'ai essayé). Du coup, avec le soleil qui revient doucement, mais sûrement, j'étais un peu coinçée de ne pas avoir de crème avec un indice de protection solaire. Ma peau ayant des tâches brunes depuis ma grossesse, je dois bien la couvrir, la protéger, et j'admet mieux me sentir quand elle est unifiée. Bref, j'ai été l'acheté, et j'en suis toujours ravie !

4/ Lors de l'achat de la CC crème que je vous ai mentionné au-dessus, ma pharmacienne m'a donné un échantillon de la CC crème de la marque Laino. Ma pharmacienne pense que celle de La Roche-Posay me conviendra mieux. Et je pense qu'elle a raison, car j'ai testé hier celle de Laino, et je n'ai pas trouvé sa couvrance très "totale". J'ai dû en remettre une seconde fois dans la journée.

5/ Après avoir lu l'article de Perle du jour, j'ai découvert un autre produit qui semble pouvoir me convenir.
Dermablend fond de teint fluide correcteur 16h - Vichy teinte 25 nude
Est-ce que l'une d'entre vous connaît ce produit ? Qui l'a testé ? 




 


Petites news [samedi 22 mars]

Coucou tout le monde :) 

Je sais que vous n'êtes pas encore très nombreux et nombreuses à venir me lire, mais ça me plaît de tenir ce nouveau petit blog. 

Je souhaiterais le voir un peu différent, mais bon, je suis comme je suis, donc mes expériences de vie font de moi, la femme que je suis aujourd'hui.

Donc je partage. 
Je vous ai mis un article vu sur internet, au sujet des violences faites au femmes, et du trauma psychologique. Parce que je l'ai vécu, pour vous qui me suivez depuis longtemps. 
Cette expérience m'a énormément secouée, et heureusement que mon médecin généraliste me connaissait depuis quelques années, pour savoir que je ne lui racontais pas n'importe quoi quand je la voyais, à bout de nerfs. 

Ma généraliste m'a dit que j'étais constamment sur le qui-vive, et que ça mettrait du temps pour que je me sente mieux. 

Oui ça met du temps. Une fois que ce sentiment de qui-vive s'est calmé, j'ai découvert la sensation de ne jamais être en sécurité... 
Pas évident du tout de vivre également avec ça... 

Mon nouvel appartement m'a donné peu à peu de sécurité... Mais je ne peux pas passé tout mon temps à l'intérieur. Je ne veux pas donner cette habitude à Mini Prince. Alors on sort, et je me rends compte que cette nouvelle vie me plaît. Je n'ai aucun compte à rendre, et je ne suis pas terrorisée à l'idée de rentrer à la maison. 

Seulement, cette sensation de revivre prend de temps à autre des claques... 
Parce que le père de Mini Prince me provoque depuis avant les vacances de février. Au départ, j'ai pris mon mal en patience, j'ai repris contact par email, avec ma juriste. Je me suis remis d'aplomb sur mes acquis. 

Mais là à nouveau, c'était sans compter sur les accès illogiques du père de Mini Prince. 
Alarmée, j'ai appelé ma juriste, qui manque de pot, est en vacances. 
Je me suis donc fait confiance, et j'ai laissé faire. Mini Prince est donc avec son père depuis hier soir. Bien entendu il me manque, mais je suis quand même plus calme, que si je m'étais mise en colère, que je m'étais opposée à tout ça... 

Je vois ma juriste la semaine prochaine.......... Je ferais donc le point avec elle. Simplement.

D'autant plus que la campagne officielle est terminée depuis hier soir. 
Je suis donc en *mode off* et je peux vous dire que la fatigue a pris le dessus. Ainsi qu'un mal de tête, que je viens de palier avec un cachet. 
Donc je souffle, je regarde la télé, je bloggue, je surfe sur internet........ 

Je me déconnecte en quelques sortes................. 

Je tenais quand même à vous faire part de tout ça, en quelques lignes. 
Merci donc de m'avoir lu jusqu'ici, et bon we. 
Surtout, n'oubliez pas de voter demain.
Vous avez l'avenir de votre ville dans vos mains ! 

Gros bisous :)








[ Actualités ] Violences faites aux femmes : la question du traumatisme psychologique


Les troubles psychotraumatiques d'une femme victime de violences sont peu connus et mal pris en charge par les professionnels de santé. Des mécanismes neurobiologiques de survie sont pourtant à l'origine de ces manifestations.


Sommaire

Outre les conséquences médicales bien connues des violences répétées que subissent les femmes, les manifestations psychologiques passent souvent au deuxième plan.
Le traumatisme vécu par les victimes entraîne pourtant de véritables troubles psychotraumatiques ayant des conséquences dramatiques sur la santé des femmes.
Le comportement parfois incompréhensible des femmes victimes de violences répétées, comme le fait de rester avec son mari violent ou l'indifférence qu'ont certaines femmes vis-à-vis de leurs situations dramatiques, est souvent incompris par le médecin, non formé à la psychotraumatologie.
Or, ces manifestations découlent de mécanismes neurobiologiques constatés sur des IRM cérébrales, d'après les travaux du Dr Muriel Salmona, psychiatre, psycho-traumatologue et présidente de l'Association Mémoire traumatique et Victimologie.

Des réactions neurobiologiques normales face à une situation anormale


Face à un stress extrême comme un viol ou des violences conjugales, le cerveau mettrait en place des mécanismes de défense et de sauvegarde permettant à la victime de diminuer sa souffrance physique et psychique, d'après le Dr Murielle Salmona.
Il s'agirait de "réactions neurobiologiques normales du cerveau face à une situation anormale, celle des violences", selon la psychiatre.
Le choc entraînant un état de sidération du psychisme, comme si la personne était paralysée, l'empêchant de réagir de façon adaptée.
Suite au traumatisme violent, le circuit émotionnel dans le cerveau (le système limbique) disjoncterait comme le ferait un circuit électrique.
Le stress induirait une surproduction d'hormones du stress, l'adrénaline et le cortisol, responsables de manifestations physiques au niveau cardiaque et neurologique pouvant mettre en jeu le pronostic vital (tachycardie, anxiété, parfois infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral).

En cas de stress extrême, le cerveau disjoncte comme un circuit électrique


Comme le ferait un circuit électrique pour stopper le survoltage, le cerveau se court-circuite et fait disjoncter l'ensemble du circuit émotionnel de manière à diminuer la production des hormones du stress et éviter que la personne meure de stress.
Le cerveau se met alors à produire des hormones comme la morphine et kétamine-like pour "calmer " l'état de stress, entraînant un état d'analgésie totale. Même si le traumatisme continue (par exemple, pendant un viol), les sécrétions de morphine et de kétamine-like permettent à la personne de ne plus ressentir aucune douleur physique et psychique.
Cette anesthésie émotionnelle et physique génère chez la victime, une dissociation, c'est-à-dire un sentiment d'étrangeté, de dépersonnalisation avec l'impression de devenir spectatrice de la situation. Elle paraît comme indifférente à ce qui lui arrive.
Par ailleurs, ce mécanisme de protection du cerveau permet de déconnecter l'amygdale cérébrale (structure cérébrale du circuit émotionnel responsable des réponses sensorielles et émotionnelles) de l'hippocampe (autre structure qui gère la mémoire).

La mémoire traumatique ou une véritable ''bombe à retardement''


Dans le cas d'un choc ponctuel et modéré, l'amygdale s'allume et envoie les informations à l'hippocampe qui permet d'intégrer les informations et de les garder en mémoire.
Alors qu'en cas de choc extrême comme un viol ou des violences répétées, la disjonction entre l'amygdale et l'hippocampe entraine une suractivation de l'amygdale et une extinction de l'hippocampe.
L'hippocampe ne peut plus faire son travail de gestion de la mémoire. Toute la mémoire sensorielle et émotionnelle reste alors piégée dans l'amygdale et ne peut pas devenir une mémoire autobiographique stockée normalement dans l'hippocampe.
Cette mémoire piégée dans l'amygdale, appelée mémoire traumatique, entraîne de façon incontrôlée des flash-back, des reviviscences des scènes violentes, avec le même sentiment de terreur et de douleurs physiques et psychiques.
Dr Salmona qualifie la mémoire traumatique d'une véritable "bombe à retardement" prête à exploser à n'importe quel moment, quand un stimulus rappelle le traumatisme. De plus, la disjonction de l'hippocampe va entrainer des troubles mnésiques plus ou moins importants.
Le Dr Salmona montre dans ses travaux que ces dysfonctionnements du circuit émotionnel sont visibles sur des IRM cérébrales.

Une mauvaise interprétation du comportement de la victime


Les victimes sont hantées par cette mémoire traumatique responsable d'une souffrance atroce aussi bien psychique que physique.
Provoquant le même état de stress extrême que lors du choc initial, elle déclenche à nouveau la sécrétion d'hormones du stress (adrénaline, cortisol) pouvant, une fois de plus, mettre en jeu le pronostic vital. Leur vie devient un enfer avec une sensation de danger et de peur permanentes.
Pour éviter de faire exploser cette bombe qu'est la mémoire traumatique, la victime va mettre en place desconduites de contrôle ou d'évitement.
Des conduites dites dissociantes lui permettent de retrouver un état d'anesthésie physique et émotionnelle. Cela peut passer par la prise de drogues ou d'alcool.
Pire encore, elle peut se remettre dans des situations de danger (automutilations, hétéro agressivité, mises en danger sexuelles, jeux dangereux,…) pour déclencher l'état de stress initial afin de retrouver cette dissociation sans émotion et sans douleur (par la sécrétion de morphine ou kétamine-like).
La femme victime peut alors paraître comme indifférente ou déconnectée de la réalité.
Ces conduites sont bien évidemment inconscientes et ne sont pas comprises par l'entourage ou les professionnels l'a prennant en charge (médecins, psychologue, policiers). La victime s'isole encore plus, se retrouve démunie, seule face à ses démons.

Mieux comprendre les mécanismes pour une meilleure prise en charge


Les troubles psychotraumatiques comme la mémoire traumatique ou la dissociation sont des phénomènes mal connus des médecins car ils ne sont pas formés sur la psychotraumatologie.
Les professionnels interprètent souvent ces troubles comme intrinsèques à la victime alors qu'ils ne lui sont pas liés mais sont la conséquence des mécanismes neurobiologiques secondaires au choc émotionnel extrême induit par la violence des actes subis.
Par sentiment d'impuissance, par manque de temps, par conviction personnelle ou par méconnaissance, les médecins se résignent à soigner les symptômes physiques décrits par la victime.
Sans prise en charge, ces troubles psychotraumatiques perdureront dans le temps et hanteront la vie de la victime. Or, ces manifestations peuvent s'atténuer par des séances de psychothérapie grâce à la plasticité du cerveau.
Des consultations de psychotraumatologie pour les femmes victimes de violences avec des psychologues formés à la psychotraumatologie ont vu le jour en 2007 en Seine-Saint-Denis. Devant leur succès, d'autres consultations ont été créées. Aujourd'hui, on compte dix-sept consultations en Seine-Saint-Denis.
Le développement de ces consultations à toute la métropole est aussi l'une des mesures souhaitées par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkhacem, pour une meilleure prise en charge des victimes.
Enfin, la formation des professionnels sur le psychotrauma et ses conséquences est primordiale pour prendre en charge de façon globale une victime de violences. Elle est également un des enjeux majeurs du nouveau plan triennal de lutte contre les violences faites aux femmes, annoncé en novembre 2013 par la ministre.





Sources :



lundi 10 mars 2014

Petites news [lundi 10 mars 2014]


Coucou tout le monde !!!

N'ayant pas pris le temps de vous écrire dernièrement, je vous fait un petit article rapide.

* Je n'ai plus de douleurs à l'oreille, mais j'ai toujours l'oreille droite bouchée ! Et ça devient pénible, au bout de 15 jours ! Donc comme ma généraliste est en vacances cette semaine, elle m'a fait un mot pour un ORL, et je vais prendre rdv rapidement (j'espère qu'il y a une place libre sous peu, c'est déstabilisant de s'entendre parler si fort, et d'entendre les palpitations de son coeur...)

* Mini Prince est rentré ce matin ! Je suis joie, bien sûr !!! En plus, depuis le premier mardi des vacances, il sait faire du vélo sans les petites roues !!! Je l'ai filmé mercredi, et je l'ai filmé aujourd'hui. Je peux vous dire qu'il a pris de l'assurance !!! Je suis trop fière de lui. Il ne reste plus qu'à enlever les petites roues sur le vélo qu'il a ici. Et il faut que je trouve un vélo (pour moi) également, pour pouvoir en faire avec lui du coup. L'an dernier, aux beaux jours, je n'ai pas pu le faire, cette année, je vais tâcher d'y remédier.

* Je me suis engagée personnellement sur une liste électorale, pour les municipales. Donc ça me prend pas mal de temps. La liste étant été officiellement déposée, je peux maintenant en parler. Non pas que je m'en cachait, au contraire. Mais là du coup, la liste étant établie, et ne pouvant plus changer, je sais quelle place j'occupe clairement sur les 33 colistiers. Je dis ça, parce que je suis montée de 2 places depuis que la liste avait été révélée à la presse locale. C'est vraiment une super expérience de vie !!!

* Je suis allée chez ma grand-mère. [ je précise que ma grand-mère a été placée en maison de retraite] J'ai râlé quand j'ai vu que toutes les photos étaient déjà rangées en vrac dans des sacs de course. J'ai fait le tri. Et mon père a fait son tri dans ce que j'avais déjà mis de côté... Pas cool mais bon, il s'agit de sa mère, donc je peux comprendre qu'il veuille aussi garder des photos. J'ai ramené des photos de mon grand-père, je suis heureuse. Tout comme j'ai réussi à avoir son permis de conduire. Un symbole pour moi (mais il faut me connaître pour comprendre). J'ai pris aussi la vaisselle dans laquelle ma mamie me servait à manger, quand je venais chez elle, le midi, quand j'étais au lycée. Mon oncle n'aurait eu que faire de la vaisselle. Concernant la banquette d'angle, finalement, elle est beaucoup trop grande pour chez moi. Je ne prendrais donc que la table qui est devant, qui ressemble à ma table de cuisine, mais en plus mince. Elle ira parfaitement dans mon salon, pour faire table de salle à manger. J'ai aussi farfouillé et trouvé les boucles d'oreilles, que ma mamie m'avait offertes (il y a bien longtemps) PUIS reprises, pour les mettre elle-même, soit disant parce qu'elle avait perdu les siennes, et qu'elle me les rendrait bientôt.

Voilà pour les petites news.
J'ai fait rapide, mais je pense que vous comprendrez pourquoi.
En tout cas merci à toutes celles qui me lisent, qui me suivent...

Recommencer un blog n'est pas évident, surtout quand on avait bien fait son nid sur un blog précédent. Mais bon, dans mon cas, il vaut mieux recommencer ailleurs, quelque peu anonymement, mais en sécurité et savoir que je peux tout dire comme j'en ai envie.

Gros bisous-nours, et bonne semaine sous le soleil !!!



lundi 3 mars 2014

Famille, je (ne) t'aime (plus) ...


Je vais finir par croire que la notion de "famille" n'existe plus vraiment de nos jours !!!

C'est si déprimant... Si désolant !!!

Certaines personnes me connaissant, savent comment mon père est avec moi, et avec tout le monde...
Je ne le dénigre pas, je sais qu'il a sans doute agi avec amour, parce que pour lui tout semblait clair et évident. Mais maintenant que j'ai grandi, que j'ai pris du recul, et qu'à mon tour je suis devenue maman, je vois les choses bien autrement.
Bref, il faut que ça tourne autour de lui, il faut qu'il soit le centre de "son" monde, et il faut que "son" monde pense exactement comme lui...
Imaginez donc quand justement, les gens ne pensent pas comme lui, et le délaisse...
Et ça l'énerve, du coup il devient encore moins communicatif, voir même menteur...

Tout ça je le sais, la preuve, je vous l'écris.
Mon père a 3 frères. Je pensais, à tord, qu'ils n'étaient pas tous pareils.
L'un d'eux est mon parrain, il a cherché à s'imposer un peu vis à vis de mon père, durant mon adolescence, mais mon père lui a vite fait comprendre que ça ne lui plaisait pas. En conclusion, mon parrain a peu à peu pris de la distance.

Dernièrement, ma dernière grand-mère étant hospitalisée, il y a eu beaucoup de remous familiaux.

J'ai appris samedi matin, que ma grand-mère resterait désormais en maison de retraite.

Du coup, mon parrain s'est chargé de vidé l'appartement de ma grand-mère au plus vite.
Sur le principe je suis d'accord. Autant le vidé, pour éviter de payer à nouveau un loyer.
Mais qui dit vidé, dit meubles qui partent.

Et c'est là que je viens râler !
Parce que quand on sait que ma mère et ses 5 frères et soeurs, se sont partagés les meubles et les affaires de mon autre grand-mère, à son décès, mais que ma mère n'a eu que "les restes" de ce que les autres ne voulaient pas prendre.... je n'ai aucune envie que ça se passe de la même manière avec ma grand-mère paternelle !!! Aucune envie que tout soit liquidé sans vis préalable de la famille !

Apprendre que le gros électroménager soit vendu, ça oui je peux le comprendre. Autant le vendre à des gens qui en auront besoin, et ainsi mettre cet argent sur le compte de ma grand-mère...
Mais je ne veux pas que tout soit éparpillé !

J'ai donc envoyé un texto à mon parrain, pour savoir s'il était possible de récupérer certaines choses : des photos, des objets personnels, des petites choses...
J'ai bien senti à sa réponse, qu'il en était étonné, mais il me demandait ce que je voulais.

Je refuse que les photos soient mises à la poubelle (bien que j'espère qu'un tel geste ne sera jamais fait), ou encore mises dans des cartons puis oubliées !!!
Mon parrain a visiblement compris que je voulais la banquette d'angle, pour ma cuisine, il me l'a proposé, j'ai accepté. Donc ce meuble-là je l'aurais.
(pour le mettre dans ma cuisine et mettre la table blanche de ma cuisine, dans un coin de ma salle pour y recevoir du monde)

La grande surprise fût quand j'ai lu le texto que mon parrain m'a envoyé ce soir (lorsque j'étais en réunion), et dans lequel il me disait qu'il y avait aussi le canapé, et que je pouvais l'avoir à 30€ ...

Non mais je rêve ou quoi ?!

Il s'agit de ma grand-mère, qui est ma marraine qui plus est !!!
Il ose me demander de l'argent, pour des meubles qui doivent de toutes manières disparaître!!!

Du côté de ma mère, elle récupère les choses dont personne ne veut, gratuitement...
Du côté de mon père, les meubles sont vendus même à la famille...

Avec toutes ces approches, comment voulez-vous que je considère que la famille ne soit pas cupide ?
Comment voulez-vous que je considère que les liens familiaux sont plus importants que tout ?
Et que ces liens doivent être conservés, au fil des années qui passent ?

Je suis vraiment déçue... Sincèrement...

Et je l'ai dit devant d'autres personnes, en partant de la réunion, que je ne resterais pas calme dans ce genre de cas. Que pour moi il ne faut pas toucher à certaines valeurs, et encore moins à la famille.
Que je ne me fâche pas souvent, mais que lorsque ça arrive, je dégaine facilement ma droite, et elle fait mal !
(je le dis en connaissance de cause, pour l'avoir vécu 2 fois, et c'est parce que l'on m'avait vraiment poussé à bout, ou menti effrontément !!!)

J'ai donc expliqué plus que clairement à mon père, que je souhaitais qu'il trouve un moment, rapidement, pour m'envoyer à l'appartement de ma grand-mère (car lui il a une clé), afin que je récupère ce que je peux, et ce que je veux.
Il est hors de question que je perde les photos de mon papi ! Je n'ai pas eu le temps de récupérer certaines de ses affaires après son décès, j'en ai été très frustrée, très déçue... Je ne veux pas que ça se reproduise.

Surtout quand j'ai su, justement par ma mère tout à l'heure, que l'un de mes autres oncles a trouvé un brocanteur qui peut passer prendre tous les bibelots !!!
De quel droit se permettent-ils tous ça ?

Je suis la seule petite-fille (sur 5 petits-enfants) qui a gardé contact avec elle, qui vais la voir avec mon fils (son seul arrière-petit-fils, et Mini Prince est fier d'aller la voir, de lui remettre des dessins, de vouloir la faire marcher...) !!!
De quel droit serais-je mise de côté ?

Bref, par cet article, vous aurez compris mon désarroi ! Ma colère !

Et ce n'est pas ce genre de principe familial que je veux transmettre à Mini Prince.
Ce n'est d'ailleurs pas ce que je lui transmet !
Je sais ce que c'est, que de perdre son arrière-grand-mère, ce que l'on peut ressentir, ne plus avoir de souvenirs... Hormis un ou deux objets, quelques photos...

Nos anciens ont été présents pour nous. Ils ont pris soin de nous.
Les oublier ou les délaissé est si désobligeant, si désolant...
La vieillesse fait peur, mais l'amour pourtant est le même !

L'amour filial ne change pas !
Une trace d'eux coulent en nous, ça ne peut pas être autrement...

(je me rend compte que j'écris cet article le jour de la fête des grands-mères en plus...)

En tout cas, merci de m'avoir lu.

Bises, et bonne semaine.